Vous avez toujours voulu devenir propriétaire. C’est pour cette raison que vous étudiez toutes les options disponibles. Faire l’acquisition d’une propriété en viager vous permet d’ailleurs d’accéder à de nombreux avantages. Et ce en plus de la facilité de paiement que la méthode offre. Découvrez nos conseils sur comment bien acheter en viager.

Trancher entre un viager libre ou occupé

Lors d’une acquisition d’un édifice en viager, vous avez la possibilité de choisir entre une habitation occupée ou libre. Dans le cas d’un bâtiment occupé, le cédant peut demeurer dans la maison jusqu’à son décès. Par contre, cette option ne lui permet pas de mettre en location la résidence. Dans certaines situations, il arrive que le vendeur décide de la quitter pour intégrer une maison de retraite. Sans une clause dans le contrat de vente, le client ne pourra pas en prendre possession. Si c’est un viager libre que vous avez acheté, vous pourrez immédiatement jouir de la propriété à la signature de l’acte de vente. Ainsi, vous pouvez donc vous y installer ou la mettre en location. Ce qui vous donne la possibilité de disposer d’une source de revenus supplémentaire. Seulement, les biens en viager libre sont très rares. Et sont souvent de très petites surfaces. C’est pourquoi pour dénicher la meilleure offre il est essentiel de vous faire accompagner par des experts.

La rente et le bouquet à payer

Pour être sûr de faire une bonne affaire avec l’achat d’un bien en viager. Vous devez vous pencher sur la rente et le bouquet à payer. En effet, avec cette méthode, vous allez vous acquitter d’une certaine somme à la signature de l’acte de vente, c’est le bouquet. Et une mensualité jusqu’à la mort du cédant, c’est la rente. Généralement, le prix de la propriété est fixé comme pour une cession traditionnelle. Par contre, un rabais sera à réaliser si c’est un viager occupé. Le bouquet quant à lui est souvent estimé à 30 % de la valeur de l’édifice. Mais pour la définition de la rente, plusieurs éléments entrent en compte :

  • Le montant du bouquet.
  • La valeur estimée de la bâtisse.
  • L’âge du vendeur afin d’établir son espérance de vie. Ce qui vous permettra d’avoir une approximation de la durée du paiement de la rente.
  • Le taux de rendement de la propriété si elle était proposée en location.
  • Si le viager est libre ou occupé.

Bien sûr, il est parfaitement possible de négocier tous ces termes afin que votre investissement soit bien rentable.

Réduire au maximum les risques

Comme vous ne pouvez pas prédire quand le cédant va mourir. Vous devez protéger votre investissement pour qu’il vous soit le plus profitable. Mais aussi vous préserver de certains problèmes. Vous pouvez donc insérer dans le contrat de vente des clauses qui vous préservent. Effectivement, vous pouvez demander à ce qu’y soit ajoutée la clause de rachat. De cette manière, vous pouvez arrêter de payer la rente, car vous avez des difficultés financières. Assurez-vous également que la clause sur la revalorisation de la rente ne vous soit pas préjudiciable.